Lors de l'affaire Dickinson, les
enquêteurs ont pût comparer les deux ADN grâce à
l'électrophorèse. La comparaison a pût se faire grâce
au sperme retrouvé sur Caroline et au sang de Patrice Padé.
Une fois l'électrophorèse de ces ADN réalisée,
il ne reste plus qu'aux enquêteurs de comparer les résultats.
Or ceux-ci se sont vite aperçus que les fragments de restriction
provenant du sperme et du sang de Padé n'avait pas migrés
à la même vitesse. La vitesse de migration dépendant
de la taille du fragment, si ceux-ci ne migrent pas à la même
vitesse, c'est parce que certaines enzymes de restriction ont coupé
un des deux ADN mais n'ont pas agit sur l'autre.
Or on a vu que les enzymes de restriction avaient des sites de reconnaissance
formés par les bases azotées de l'ADN. Ce sont les enchaînements
de ces bases azotées qui forment ou non un site de reconnaissance
par l'enzyme de restriction et qui permettent à cet même enzyme
de couper ou non l'ADN en deux fragments.
Or si les fragments d'ADN de l'électrophorèse
ont migré à des vitesses différentes, on peut en conclure
qu'ils ne sont pas de même taille. Les fragments n'ont donc pas tous
été coupé par les mêmes enzymes de restriction.
Ce qui prouve à 100% sans erreurs possible que les sites de reconnaissance
étaient différents sur les deux échantillons d'ADN.
l'ADN étant unique pour chaque individu. On peut donc dire que les
deux échantillons d'ADN analysés dans le cadre de l'enquête
Dickinson proviennent de deux personnes différentes.
Coup de théâtre ! Patrice Padé est donc
Innocent !!!!
Problème ! Le meurtrier de
la petite Caroline n'a donc pas été retrouvé ! Les
enquêteurs décident alors de garder une trace de l'empreinte
génétique du sperme afin de pouvoir comparer celle-ci à
l'empreinte d'éventuels suspects.
Depuis 1998, c'est le Fichier National automatisé des empreintes
génétiques qui s'en charge. Mais en quoi celà consiste
?