Rappel des faits :
Dans la nuit du 17 au 18 juillet 1996 , Caroline Dickinson jeune anglaise
de 13 ans a été violée et assassinée dans une
auberge de jeunesse, sans qu'aucune des quatre amies qui partageaient sa
chambre s'en rende compte !!!
Le meurtrier n'avait laissé
qu'un seul indice derrière lui: quelques traces d'ADN.
Patrice Padé, un SDF, dont le casier
judiciaire n'était pas des plus sain avait alors été
accusé du meutre de la jeune anglaise.
Après analyse par électrophorèse de son ADN et comparaison
avec celui du sperme retrouvé sur la cuisse gauche de la victime,
il s'est averé que Patrice n'était en rien coupable du crime
dont on l'avait accusé.
Dès lors, des recherches inédites se sont alors engagé par les enquêteurs.
Les 268 hommes, âgés de 15 à 60 ans, habitant Pleine-Fougères sont soumis à un test ADN - une première en France - dont tous les résultats sont négatifs. Près de 200 autres tests sont effectués sur les détenus des maisons d'arrêt d'Ille-et-Vilaine, des Côtes-d'Armor et de la Manche. En vain. Tous les délinquants sexuels et les cambrioleurs, sur un rayon de 100 kilomètres, sont contrôlés; les routards, sur un rayon de 200 kilomètres ainsi que tous les directeurs d'auberges de jeunesse de France. Ceux-ci signalent les incidents survenus dans leurs établissements. Des milliers de noms sont cités. Le juge Van Ruymbeke en sélectionne une centaine.
Un à un, tous les suspects sont interrogés et contrôlés. Sans succès. Tous sauf un,
qui demeure introuvable: Francisco
Arce Montes. Cet Espagnol, né à Gijon, dans les Asturies, avait
été interpellé par des gendarmes le 18 juin 1994, alors
qu'il s'était introduit dans le dortoir de jeunes Ecossaises, dans
le château de la Hercerie, en Touraine.
N'ayant commis aucun délit,
il avait été relâché. Mais les gendarmes avaient
eu l'heureuse idée de rédiger un procès-verbal de renseignement.
Il faudra un incroyable coup de pouce du destin pour localiser le coupable en 2000, 4 ans après les faits. A l'occasion d'une visite du successeur du juge à Londres, le Sunday Times du 1er avril consacre un article à l'affaire et cite le nom de Francisco Arce Montes.
A suivre...